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Graz'zt - 16/20
Diabolicum est un groupe suédois, "markété" comme un side-project de Setherial alors qu'il s'agit d'un groupe bien indépendant, d'abord formé sous le nom de Imperial, et auquel Kraath et Mysteriis de Setherial ne font que participer. 
Aujourd'hui sur un nouveau label, Code666, le groupe sort son second album, toujours dans la même veine "Infernal Industrial Art", c'est-à-dire un Black Metal très agressif, agrémenté de sonorités indus, de boîtes à rythmes, d'ambiances, de bruits tous plus étranges les uns que les autres, sans toutefois tomber dans du Abruptum... Il est toujours agréable de constater que certains groupes, à l'instar de Mayhem, savent utiliser les techniques actuelles pour diversifier leur musique, tout en gardant une base et un esprit réellement Black Metal. Par rapport à son premier album "The Grandeur Of Hell", Diabolicum a ici été encore plus loin dans l'expérimentation et la production, ce qui lui confère un aspect franchement original, se démarquant d'un groupe comme Mysticum duquel il était plus proche à ses débuts.
A noter que ce Cd est également un Cd-Rom, qui vous permet d'avoir accès à une biographie, des photos, et... théoriquement une vidéo, mais cette dernière a été censurée par les distributeurs car on y voyait une femme se masturber avec un crucifix ! Il n'en fallait pas plus pour que le label décide de sortir une édition limitée de l'album, "The Killing Spree 1.5", avec 4 nouvelles chansons, les démos du groupe, et cette fameuse vidéo ! Attention toutefois, cet album n'est disponible que directement auprès de Code666, pas chez les disquaires.

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Pierre
Suite à la demande insistante des fans, Diabolicum s'est décidé à rééditer deux de ses démos en digipak (la toute première étant perdue à jamais) et y a ajouté quelques raretés aujourd'hui introuvables ou inédites plus un clip, à l'origine prévu pour le deuxième album, mais censuré à l'époque car trop choquant et malsain (on confirme pour le côté malsain). Le tout est limité à 666 copies soit une misère. Les premiers arrivés seront donc les premiers servis. Le Diabolicum des démos est moins expérimental que par la suite et c'est une musique sauvage, puissante, mais maîtrisée qui s'offre à nous. Quelques intermèdes plus atmosphériques nous permettent de reprendre notre souffle avant de replonger en enfer. A l'origine side-project de Setherial, Diabolicum a conservé de ce groupe la brutalité et le côté haineux des compositions, tout en évitant la simple copie carbone. Une réédition pour une fois utile qui permet de mieux comprendre l'évolution de ce groupe. Un superbe collector.