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Note moyenne : ???

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Pierre & Nico
" The Silent Enigma " marquait le début d'une orientation plus atmosphérique dans les compositions du groupe. " Eternity " va beaucoup plus loin et c'est un Anathema métamorphosé qui se révèle sur cet album. Le chant d'outre-tombe est abandonné au profit d'une voix claire qui sait transmettre des émotions fortes : désespoir, colère, … Musicalement, Anathema aère ses compositions avec nombre d'ambiances et de breaks proches de Pink Floyd. Le nom est lâché. " Eternity " est par bien des égards un album floydien version doom, et la reprise de " Hope " de David Gilmour des Flamants Roses n'est pas innocente. En définitive, la première éternité dont on ne lasse pas.

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Note moyenne : ???

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Nico
On l'attendait avec impatience cette galette, alors qu'en est il? La question ne se pose plus, le doute est levé : on est en face d'un album mythique, incontournable, magique et impossible à noter. Car rien ne pourrait refléter ce qui se dégage de ces 9 titres tant la cohésion est totale, l'osmose parfaite et la jouissance procurée par l'écoute (répétée !!) infinie. Du grand Flamand Rose, Anathema a su tirer toute la substantifique moelle tout en y apportant sa touche. La perversion des mélodies noires fait mouche systématiquement, le chant suave est irréprochable, le doom est loin et si proche à la fois… La seule raison pour laquelle cette hymne au suicide ne vous entraînera pas de l'autre côté c'est que vous devez rester pour l'écouter ! Monumental ? DIVIN.

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Note moyenne : 18

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Locked-in-syndrome - 18/20
Il est difficile de parler de cet album. Difficile car d\'un côté, c'est un disque magnifique, mais de l'autre, a-t-il sa place parmi un rayon doom-metal?? Ou metal tout court?
Je vote pour le OUI. De toute façon, il y a bien longtemps qu'Anathema a cassé les barrières dans ce domaine. Cet album s'inscrit donc dans la lignée de son prédécesseur, tout en le transcendant complètement, comme les anglais nous en donnent maintenant l'habitude.
Même la note "rock" de "A fine day to exit" se fait plus discrète. "A natural disaster" est tout en résonnance et en claviers (écoutez "Childhood dream" au casque et vous entendrez le piano jouer chez le voisin, la voix féminine descendre tout droit du grenier...) et les passages de guitare saturée sont distribués avec parcimonie, à l'exception du pavé dans la mare, "Pulled under at 2000 meters a second" qui, bien qu'étant le seul morceau rapide de l'album, est sans doute le plus désespéré.
Difficile de trouver un album comparable qui rivalise en terme d'émotion pure. Tout au long des dix titres ce sont des voix mélancoliques et des mélodies qui vous prennent aux tripes. Mention spécial au titre éponyme et son chant féminin jazzy, et à l\'instrumental final qui vous emmène plus loin qu'aucun instrumental ne l'a jamais fait.
La barre est donc placée très haut par ce splendide disque qui demeure pour moi le plus émotionnel des opus d'Anathema.